Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS G7I8R0xA. Diffusion soumise à autorisation]. Les antioxydants d'origine alimentaire contribuent à la prévention nutritionnelle de nombreuses pathologies où le stress oxydant est impliqué. Dans la population générale, plusieurs groupes à risque de statut antioxydant déficitaire ont été identifiés. Parmi les principales causes de déficits, on trouve des apports alimentaires bas en antioxydants et l'augmentation de la production radicalaire qui accroît les besoins (sujets en surpoids, insulinorésistance, sujets âgés, fumeurs, ou pathologies comme les diabètes, l'hypertension, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives, les cancers et les maladies inflammatoires). Mesurer le stress oxydant à l'aide de marqueurs sensibles et spécifiques, et maîtriser la signification de leurs fluctuations sont des enjeux importants en recherche fondamentale, mais également en clinique, car la mise en évidence d'un stress oxydant accru permet de développer des stratégies diagnostiques et thérapeutiques. En revanche, au plan individuel, ces bilans, complexes et d'interprétation difficile, principalement en l'absence de comparaison avec des valeurs contrôle scientifiquement et rigoureusement établies, perdent beaucoup de leur intérêt et sont peu informatifs sur le besoin réel en antioxydants. L'interrogatoire alimentaire, les signes cliniques facilement détectables tels que l'obésité abdominale, l'hypertension, l'inflammation et les analyses biologiques de routine (glycémie, triglycérides, CRP) des marqueurs biologiques associés aux principales causes de stress oxydant constituent une alternative simple au bilan individuel de stress oxydant et permettent de dépister un besoin accru en antioxydants.
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