Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES Gm00R0x5. Diffusion soumise à autorisation]. L'espérance de vie à la naissance, qui constitue une mesure fondamentale de la description de la mortalité, ne permet pas d'appréhender de façon satisfaisante les évolutions récentes de la mortalité telles que l'accroissement de la durée de vie aux grands âges et plus généralement le phénomène de vieillissement différé. Väinö Kannisto (Population, vol 56 n° 1-2,2001) remarquait ainsi que d'autres mesures comme la durée modale de la vie étaient mieux adaptées à l'observation de la survie jusqu'aux grands âges et de la longévité, et que, dans le passé, Lexis en avait fait usage en particulier pour identifier la durée de vie naturelle. Dans cet article, Jacques Véron et Jean-Marc Rohrbasser exposent la démarche de Lexis et la replacent dans les débats de l'époque. En effet, en cette fin de XIXe siècle, prévaut la recherche des "lois de l'espèce humaine" au-delà des singularités individuelles, qui est celle d'une moyenne au-delà des variations accidentelles. Plus tard, d'autres auteurs reprendront et développeront la méthode de Lexis, sans toutefois retenir sa teneur plus philosophique (Résumé d'auteur).
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