Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF oR0xu21N. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis deux décennies, si l'on s'en tient à la date de l'introduction du Post Traumatic Stress Disorder, PTSD, dans la classification des troubles mentaux établie par l'American Psychiatric Association, l'usage du traumatisme psychique, non seulement par les spécialistes de la maladie mentale, mais plus largement dans l'espace social, politique et juridique s'est diffusé très rapidement. Deux disciplines se partagent aujourd'hui ce nouvel espace : la victimologie, sur la scène locale, et la psychiatrie humanitaire, sur les scènes les plus lointaines. Toutes deux se sont constituées en France de façon séparée, dans une relative ignorance l'une de l'autre, mais il existe, au-delà de la spécificité de chaque scène et des différences entre les pratiques, un socle commun de référence. L'une et l'autre trouvent leur raison d'être et d'agir dans la reconnaissance d'une même catégorie interprétative : le traumatisme psychique. C'est lui dont on s'efforce de traiter et, de plus en plus souvent, d'anticiper les effets qui, dans la forme la plus caractéristique, produisent cette nouvelle entité clinique : l'état de stress post-traumatique.
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