Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS wR0xHb2l. Diffusion soumise à autorisation]. La surveillance des infections du site opératoire (ISO) est une priorité dans la politique de lutte contre les infections nosocomiales. Elle est associée à une réduction du risque infectieux. Cette surveillance, rendue obligatoire en France, a été mise en place à partir du milieu des années 1990, alors qu'elle est développée depuis le début des années 70 aux États-Unis au sein du National Nosocomial Infections Surveillance (NNIS) system. Depuis, plusieurs réseaux régionaux ont été créés avec une volonté de standardisation au sein du réseau d'alerte, d'investigation et de surveillance des infections nosocomiales (RAISIN). Le taux d'ISO est l'indicateur de base de la surveillance, mais pour permettre des comparaisons temporelles et entre services, il est indispensable de prendre en compte certaines caractéristiques des patients et des interventions. L'index de stratification du NNIS répond en partie à cette exigence mais a certaines limites du fait de la non prise en compte de tous les facteurs de risque infectieux, des spécificités de certaines interventions et de la durée de suivi. D'autres indicateurs ont été étudiés mais restent encore confidentiels. Quoi qu'il en soit, la mise en place d'une surveillance des ISO, d'inspiration locale ou incluse dans un réseau, continue ou séquentielle, nécessite l'implication des acteurs de chirurgie.
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