Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par IRDES OcR0xn1E. Diffusion soumise à autorisation]. Pendant longtemps, les évolutions démographiques des pays de l'Europe centrale et orientale ont attiré l'attention des spécialistes par les effets variés des politiques de population mises en oeuvre dans ces pays sous le régime communiste. Les bouleversements politiques intervenus après l'effondrement de l'Union soviétique ont remis au premier plan l'influence des conditions sociales et économiques sur la constitution de la famille. En s'appuyant sur un ensemble d'indicateurs relatifs à la fécondité, la contraction et la formation des unions, l'auteur analyse les cheminements divers suivis par ces pays dans les années 1990. Au delà de l'apparente uniformité du déclin de la fécondité depuis 1989, l'auteur distingue, d'une part, les pays d'Europe centrale où la chute serait principalement liée à un allongement du calendrier de la maternité et, d'autre part, l'ensemble formé par la Roumanie, la Bulgarie, la Fédération de Russie et les anciennes républiques soviétiques, où la descendance finale tend fortement à se réduire, en raison notamment d'une fréquence accrue des familles d'un seul enfant. Il est tentant d'interpréter les tendances observées dans le premier groupe comme un rapprochement avec les comportements et les modes de vie des pays occidentaux, et celles du deuxième groupe comme résultant de la crise sociale et économique que ces pays traversent depuis la disparition des régimes communistes (Résumé d'auteur).
|