Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG uR0xvk1d. Diffusion soumise à autorisation]. De part et d'autre de l'Atlantique, le risque de voir disparaître son conjoint n'a cessé de diminuer au fil des générations tandis que les ruptures volontaires d'unions se multipliaient. Si jusqu'à très récemment le premier facteur l'a emporté sur le second rendant plus fréquente la vie à deux aux différentes étapes de la retraite, on assiste aujourd'hui à un renversement de cette tendance. Paradoxalement, cette progression de la vie en couple s'est accompagnée d'un essor de l'isolement résidentiel : la raréfaction de la cohabitation intergénérationnelle et la désaffection pour la vie en institution, du moins jusqu'à un âge avancé, sont là en filigrane. Si ces tendances lourdes sont communes aux deux États, elles les touchent avec une intensité variable. L'objet de cet article est de mettre en exergue les similitudes et les divergences dans ces évolutions (résumé des auteurs).
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