Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS wLzK9R0x. Diffusion soumise à autorisation]. On entend depuis plusieurs mois, dans leurs débats internes, les professionnels s'interroger sur les capacités du système de soins psychiatriques français en matière d'accueil en hospitalisation à temps plein. Nous soutiendrons qu'il serait stratégiquement malencontreux de préconiser une augmentation de ses moyens globaux actuels. Car, reparler des lits, c'est inverser le message de la sectorisation et de la psychiatrie communautaire. Les besoins d'accueil sont aujourd'hui surtout sociaux. Lorsqu'elle survient, il y a généralement possibilité, et il devrait y avoir volonté, de gérer la "crise" à l'extérieur. Il subsiste certes des indications à l'hospitalisation. Mais elles ne peuvent justifier une augmentation des besoins en place. Morbidité stationnaire pour les pathologies concernées par l'hospitalisation, meilleurs médicaments, meilleures techniques de soins, plus grande réactivité des services sociaux, des entourages, temporalité différente et qui s'accélère : pourquoi diable préconiser la réinstallation de capacités d'hospitalisation, ce serait une dramatique erreur.
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