Résumé :
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[BDSP. Notice produite par MRPS eqI5R0xm. Diffusion soumise à autorisation]. Le congrès 2004, organisé par l'Association des Épidémiologistes de Langue Française, en collaboration avec l'Association pour le développement des Études et Recherches Épidémiologiques sur la Santé au Travail et l'Association pour le développement de l'épidémiologie de Terrain, aborde les priorités actuelles de santé publique. Chercheurs et praticiens en épidémiologie présentent et confrontent leurs travaux les plus récents. Les résumés des communications présentées ici traitent des problématiques associés au Virus du VIH et au sida. Ainsi l'étude menée sur des patients infectés par le virus du VIH montre que la prévalence du tabagisme est plus élevé dans ce groupe par rapport à la population générale. Dans un contexte où la mortalité de ces patients est expliquée dans un tiers des cas par un cancer ou une maladie cardiovasculaire, des actions spécifiques sont à mettre en place (résumé A4-1). De même une étude montre que la dépression influence la non-adhérence thérapeutique des patients, ce qui conforte la mise en place de soutien psychologique adapté (résumé A4-2). D'après une analyse de comparaison des charges virales plasmatiques du virus du VIH en histoire naturelle et après un traitement HAART initié en phase de primo infection, le faible bénéfice d'un tel traitement doit être confronté aux résultats portant d'autres marqueurs immuno-virologiques (résumé A4-3). Alors que l'emploi est un facteur majeur pour le maintien des conditions de vie des personnes atteintes par une maladie chronique, on constate que la perte d'emploi est fréquente dès les premières années de la maladie VIH. Les principaux déterminants sont les pathologies associées, les hospitalisations et les phases d'aggravation de la maladie (résumé A 4-4). Une étude sur les caractéristiques associées à une prise en charge tardive met en évidence l'importance d'un accès aux soins rapides A4-5). Enfin une analyse des déterminants de la réponse viro-immunologique au premier traitement antirétroviral chez des patients naïfs dont le délai depuis la date d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine peut être estimé met en évidence l'importance de la prise en compte de l'utilisation de drogue injectable en pratique clinique (résumé A 4-6).
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