Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 1w3R0xsC. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Analyser le coût différentiel, l'effet et le rapport coût-efficacité de l'administration de zinc comme appoint au traitement standard de la diarrhée aiguë de l'enfant, dysenterie comprise, et réévaluer le rapport coût-efficacité de la prise en charge standard des cas par les sels de réhydratation orale (SRO). Méthodes : On a utilisé un arbre de décision pour modéliser l'issue clinique et les coûts prévus, en envisageant quatre alternatives de traitement. Les calculs ont été effectués à partir des meilleures données épidémiologiques, cliniques et économiques disponibles, et la République-Unie de Tanzanie a été choisie comme site de référence. Une analyse probabiliste du rapport coût-efficacité a été faite selon la méthode de simulation de Monte-Carlo et l'impact potentiel de l'incertitude sur les divers paramètres a été exploré au moyen d'analyses de sensibilité unilatérales. Résultats Les sels de réhydratation orale avaient un moins bon rapport coût-efficacité qu'on ne le pensait. L'utilisation de zinc comme traitement d'appoint améliorait de façon significative le coût-efficacité de la prise en charge standard des cas de diarrhée, dysentériques ou non. Les résultats étaient particulièrement sensibles aux taux de mortalité dans la diarrhée non dysentérique, mais les diverses alternatives étaient d'un très bon rapport coût-efficacité même pour les scénarios pessimistes. Conclusion : On dispose de suffisamment d'éléments pour recommander d'inclure le zinc dans la prise en charge standard des cas de diarrhée aiguë dysentérique ou non. S'il n'est pas justifié de transposer directement nos résultats de République-Unie de Tanzanie dans d'autres contextes, rien n'indique que l'efficacité du zinc subisse d'importantes variations géographiques. Il est par conséquent plausible que nos résultats puissent s'appliquer à d'autres pays en développement.
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