Résumé :
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[BDSP. Notice produite par NOSOBASE R0xiq0md. Diffusion soumise à autorisation]. Une enquête portant sur 30 cabinets libéraux de pédicurie-podologie en Région Centre a mis en évidence de profondes insuffisances sur le plan de la sécurité des soins, générant un risque de transmission nosocomial pour les personnes soignées. Les actes de pédicurie s'accompagnent fréquemment d'une effraction de la barrière cutanée avec saignement. Le niveau de risque infectieux est donc classifié comme élevé, justifiant la mise en oeuvre de conditions d'asepsie rigoureuses. Les principaux points critiques mis en évidence sont l'utilisation insuffisante de dispositifs médicaux (DM) à usage unique, l'utilisation de méthodes de stérilisation et de désinfection inadéquats des DM, une mauvaise hygiène des mains (77% des pédicures ne portent pas de gants lors des soins), la mauvaise gestion des déchets dans près de 40% des cas, notamment des objets piquants, et l'absence de formation professionnelle continue. Cette enquête a été bien acceptée par les professionnels, qui ont exprimé leur méconnaissance des niveaux d'exigences actuellement requis en matière d'hygiène. Une formation a été organisée, très rapidement, en liaison avec le syndicat des podologues de la région Centre. Compte tenu de son succès, d'autres sessions seront programmées dans les mois à venir devant la nécessité de progresser très rapidement vers de meilleurs pratiques d'hygiène en pédicurie. (R.A.). Article court disponible dans BEH 2004, n°18 (Référence NosoBase n°12923).
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