Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS u8R0x9WU. Diffusion soumise à autorisation]. La demande de soins en psychiatrie n'a jamais été aussi importante depuis cette dernière décennie. Le choix du "tout, tout de suite" par notre société a "formaté" ce qui pourrait être une nouvelle clientèle (file active !) de notre discipline. Cette filière organiserait de manière nouvelle l'hospitalisation en psychiatrie (troubles des conduites, agressivité, angoisse paroxystique, tentatives de suicide...). Faut-il résolument suivre cette direction, s'adapter à ce qui serait seulement une pression sociale, se servir d'outils comme l'unité d'accueil des urgences psychiatriques (UAUP) ou autres CAP48-72 pour améliorer la qualité de la prise en charge des patients en souffrance ? Nous nous proposons de répondre à ces questions en décrivant une expérience qui a ceci de particulier que le CAP48 est situé à distance des urgences "somatiques" dans un autre hôpital voisin. La qualité des relations entre les deux hôpitaux, établies par convention, assure chacune des demandes d'avis spécialisé en psychiatrie dans un cadre accueillant pour les patients et en adéquation avec la pratique de notre exercice.
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