Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF h65R0x8Q. Diffusion soumise à autorisation]. Partout en Europe, l'équilibre des finances sociales a rencontré des difficultés et fait l'objet de débats : la persistance, dans certains pays de l'Union européenne, d'un taux de chômage élevé dans un contexte de croissance molle et la perspective de sociétés vieillissantes ont conduit certains pays à s'interroger sur les principes fondamentaux sur lesquels reposait le financement de la protection sociale. L'analyse comparative des modes de financement de pays de l'U.E. est, à cet égard, riche d'enseignements. Dans cette étude, le Royaume-Uni, la France et le Danemark ont été retenus, leurs structures de financement de la protection sociale étant très différenciées. Ces pays correspondent, par ailleurs, chacun à l'un des "idéaux types" décrits par Esping-Andersen dans sa typologie des États providence (1990) [voir bibliographie à la fin de l'article]. Cette étude, avant tout empirique et descriptive, cherche à alimenter le débat sur la question des arbitrages pertinents entre régulation conjoncturelle et structure à moyen terme du financement de la protection sociale au sein de l'Union européenne. Ainsi, dans un premier temps, sont présentées les caractéristiques de ces modèles du point de vue du financement de la protection sociale, puis les évolutions intervenues au cours au cours de la décennie 80, en rappelant le contexte économique et démographique dans lequel elles ont pris place. Dans un second temps, l'analyse des réformes structurelles engagées dans le mode de financement de la protection sociale est développée dans le contexte récessif du début des années 90.
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