Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7oR0xQ7W. Diffusion soumise à autorisation]. On ne doit pas supposer que l'affectation des fonds par les donateurs majore automatiquement le volume des ressources affectées par les pays en développement aux programmes apportant les plus grands bénéfices pour la santé. C'est parfois le cas, parfois non - la façon dont le financement est conçu pouvant influer sur ce résultat. C'est particulièrement vrai à long terme, une fois les fonds affectés entièrement dépensés. Même à court terme, le montant total des fonds n'augmente pas nécessairement en raison de la fongibilité (c'est-à-dire que les gouvernements bénéficiaires ajustent leurs dépenses pour compenser les préférences en matière de financement des donateurs). L'auteur examine six problèmes liés à l'affectation du financement : la multiplicité des fonds affectés rend la situation confuse pour les décideurs, l'affectation des fonds va à l'encontre de l'esprit des approches sectorielles, du point de vue national, il est logique de ne pas financer doublement les activités, la prise en charge locale des activités est souvent compromise, l'affectation peut conduire des gouvernements à accepter des interventions qu'ils ne peuvent se permettre à plus long terme et elle peut introduire des distorsions dans l'affectation locale des ressources.
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