Résumé :
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De nos jours, la dangerosité d'un individu reste une justification morale à sa privation de liberté dans l'esprit des juges, des médecins et des proches. Mais que recouvre ce concept de dangerosité pour soi et pour les autres ? L'auteur se penche, dans cet article, sur les significations évidentes et cachées de ce concept de dangerosité. Il analyse sa place dans certains textes de droit international et dans le droit constitutionnel suisse et s'interroge sur les justifications avancées par la société pour enfermer un individu. Pour l'auteur, la privation de liberté à des fins d'assistance (PLAFA) répond davantage à un souci d'efficacité dans le traitement social qu'à un souci d'assistance à une personne en souffrance et la loi devrait opter pour une formulation plus précise et utiliser le critère du risque plutôt que de recourir au terme de danger.
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