Résumé :
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La place des proches aux côtés de la personne mourante ou décédée n'a jamais semblé aussi importante qu'aujourd'hui. En témoignant les récentes polémiques sur l'euthanasie, mais aussi l'incursion des proches dans la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, ou encore dans le projet de loi relatif à la bioéthique. Dans le premier cas, le malade a désormais la possibilité de désigner une personne de confiance, chargée de l'accompagner et de le représenter pour le cas où il ne serait plus en état d'exprimer sa volonté. Cette personne peut être un proche, un parent, voire le médecin traitant du malade. Dans le deuxième cas, les membres de la famille ou les proches du défunt sont appelés à témoigner de la volonté de ce dernier quant au sort de ses organes, et ce malgré l'existence, depuis la loi Cavaillet du 22 décembre 1976, d'une présomption légale de consentement pour le cas ou l'intéressé n'aurait pas expressément refusé, de son vivant, un tel prélèvement. Porte-parole, continuateurs ou encore héritiers moraux de la personne mourante ou décédée, quels sont le rôle exact et les pouvoirs des proches, pris au sens le plus large du terme ?
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