Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS lR0xs295. Diffusion soumise à autorisation]. Selon la littérature, 6,4 à 30,1% des interventions chirurgicales sont émaillées d'un accident d'exposition au sang (AES). Parmi ceux-ci, 15% sont des accidents percutanés. Le chirurgien est l'intervenant le plus exposé et particulièrement au niveau de l'index de la main mineure. Plus une intervention est longue et hémorragique, plus elle est exposante. D'autres facteurs comme l'urgence, la charge de travail, le statut sérologique du patient connu ou suspecté ne modifient pas le risque d'AES. Il n'existe pas clairement de spécialité chirurgicale plus à risque, en revanche, la chirurgie mini-invasive (laparoscopie, thoracoscopie) est particulièrement peu exposante par rapport à la chirurgie conventionnelle. Les moyens de prévention (non tissé, double gantage, protection oculaire, aiguille à bout mousse pour la fermeture pariétale, vérification de l'efficacité de la vaccination contre l'hépatite B) restent insuffisamment utilisés. Par ailleurs, la sous-déclaration des AES demeure importante. Le développement de la connaissance des risques et des moyens de protection devrait permettre des comportements plus adaptés dans l'avenir.
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