Résumé :
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En janvier 2004, le Conseil consultatif national d'éthique a été saisi par le directeur général de la santé sur les problèmes éthiques posés par la commercialisation en France d'autotests permettant le dépistage de l'infection VIH et le diagnostic des maladies génétiques. L'apparition des autotests s'inscrit dans la logique de l'autonomisation du patient face au pouvoir médical, mais le droit à l'information doit se concilier avec la nécessaire protection des personnes. Il apparaît qu'il est nécessaire d'encadrer les tests de dépistage du VIH du fait du pourcentage d'erreurs (50%) et du manque d'information des utilisateurs. Quant aux tests génétiques, les Sages ont conclu que l'utilisation d'autotests risque d'être dangereuse.
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