Titre :
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Bridging the know-do gap in global health. Bridging the implementation gap between knowledge and action for health. : Combler le fossé entre les connaissances théoriques et leur mise en pratique dans le domaine sanitaire. (2004)
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Auteurs :
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Andy Haines ;
Matthias BORCHERT ;
Ametin GULMEZOGLU, éd. ;
Shyama KURUVILLA ;
Ariel PABLOS-MENDEZ, éd. ;
Tikki PANG, éd. ;
Ramesh SHADEMANI, éd.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 82, n° 10, 2004)
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Pagination :
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724-731
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Politique santé
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Recherche
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Pays voie développement
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x1k3wA. Diffusion soumise à autorisation]. L'échec de la mise en oeuvre d'interventions de santé dont le bon rapport coût-efficacité a été démontré par des travaux de haut niveau est amplement démontré. Ce phénomène touche aussi bien les pays à revenu élevé que les pays à faible revenu. Ces derniers doivent en outre faire face à des difficultés supplémentaires lorsqu'il s'agit de traduire les résultats de la recherche dans la pratique : faiblesse des systèmes de santé, absence de régulation des professions médicales et manque d'accès à l'information. Il est nécessaire de renforcer les institutions et les mécanismes capables de promouvoir plus systématiquement les interactions entre les chercheurs, les responsables politiques et autres partenaires susceptibles d'influer sur l'utilisation des résultats de la recherche. Le concept d'engagement du public en faveur de la recherche en santé implique que ledit public soit à la fois informé et actif. Même lorsqu'il existe des revues systématiques des travaux de recherche, il faut encore en traduire les résultats en directives ou en messages compréhensibles pour les patients et les professionnels de santé. Nombre des approches couramment utilisées pour que les professionnels de santé puissent mettre à jour leurs connaissances semblent n'avoir que peu d'effet. On a en revanche davantage de preuves de l'efficacité des interventions axées sur les professionnels, comme l'éducation, les aide-mémoire ou le retour d'information, que de celles qui visent les organisations ou les patients. L'effet des interventions varie selon le contexte et le comportement visé. D'après des études de cas dans des contextes de faible revenu, certaines stratégies pourraient se traduire par une meilleure couverture des interventions reposant sur des bases factuelles, mais on manque d'informations tirées de revues systématiques de travaux de recherche bien conduits. Étant donné le potentiel d'amélioration de la santé à brève échéance, la découverte de moyens plus efficaces de promotion des interventions reposant sur des bases factuelles devrait être une priorité pour les chercheurs, les praticiens et les responsables politiques.
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