Résumé :
|
Partant du constat que la démence sénile de type Alzheimer présente la particularité de préserver relativement longtemps l'intégrité physique, corporelle des patients, les auteurs s'appuient sur une réflexion clinico-théorique pour interroger la possibilité de ralentir, voire de juguler dans certains cas, le déclin de la dynamique des ressources psychiques dans le cadre d'une DSTA (démence sénile de type Alzheimer). Ils proposent une ouverture thérapeutique à partir d'une approche somatique fondée sur une régulation perceptivo-sensori-motrice dans un cadre thérapeutique relationnel. Leur travail tend à montrer qu'une restauration du schéma corporel, soutenant l'image du corps, pourrait au moins à court terme faire en sorte que se renouent certains liens psychiques. Justement là où aucune liaison ne semblerait parfois plus possible, du fait d'une déliaison envahissante et déroutante.
|