Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 338oBR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Actuellement, les politiques des transports dans les mégalopoles du monde entier constituent une menace réelle pour la santé en raison des traumatismes dus aux accidents de la circulation, de la pollution de l'air, du bruit, de la réduction des activités physiques et des incidences négatives qu'elles ont sur la qualité de vie en milieu urbain. En outre, une grande partie de la population des villes dans les pays à faible revenu doit vivre dans des logements du secteur informel, qui ne répondent pas aux normes. Un grand nombre des politiques des transports ne tiennent pas suffisamment compte de l'impact qu'elles peuvent avoir sur la pauvreté et l'exclusion sociale, et elles négligent les demandes en matière d'accès et de transport des groupes les plus économiquement désavantagés qui comptent essentiellement sur les transports publics et se déplacent en marchant ou à bicyclette. Delhi, capitale de l'Inde, est un cas intéressant : faute d'avoir examiné le large éventail des incidences sanitaires pouvant résulter des politiques des transports et d'utilisation des sols et des politiques d'investissement, la ville a pris des décisions pénalisant les groupes les plus défavorisés de la population, leur rendant l'accès au marché du travail, à l'éducation, aux soins de santé, aux équipements collectifs et aux services plus difficile.
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