Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 2RQR0xb8. Diffusion soumise à autorisation]. Les méthodes d'évaluation de l'impact sur l'environnement (EIE) utilisées par le Gouvernement fédéral canadien intègrent des aspects sanitaires, sociaux et environnementaux et consistent en un examen préalable, une étude approfondie ou une "enquête d'utilité publique", tenant compte de la gravité escomptée des effets susceptibles de nuire à l'environnement. L'enquête d'utilité publique a étudié un projet d'extraction de diamants qu'il est proposé d'implanter dans les territoires du Nord du Canada, où la moitié de la population est aborigène. Les experts ont enjoint l'initiateur du projet de voir comment les connaissances traditionnelles pourraient servir à rassembler les données de base, à établir des prévisions d'impact et à prévoir des mesures palliatives et de surveillance. On entend par connaissances traditionnelles les connaissances, méthodes novatrices et pratiques des communautés indigènes et/ou locales accumulées pendant des siècles et adaptées à la culture et à l'environnement local. La société d'exploitation minière a été priée d'étudier dans le cadre de l'EIE les éléments suivants : schémas relatifs à la situation sanitaire, démographique et socioculturelle ; services et infrastructure ; économie locale, régionale et territoriale ; utilisation des sols et des ressources ; emploi, éducation et formation ; gouvernement ; et autres éléments. Des efforts collectifs entre le Gouvernement, l'industrie et les collectivités ont abouti à un projet rassemblant les préoccupations de toutes les parties intéressées et les besoins des générations présentes et futures, respectant ainsi les objectifs du développement durable. Les mesures palliatives mises en oeuvre tiennent compte du revenu et du niveau social, des réseaux d'appui sociaux, de l'éducation, de l'emploi et des conditions de travail, de l'environnement physique, de l'hygiène de vie, de la faculté d'adaptation et des services de santé.
|