Résumé :
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La réforme du 13 août 2004, pose la question des places respectives de l'assurance maladie obligatoire (AMO) et complémentaire (AMC). Si l'AMC semble davantage associée à la définition de la politique de gestion du risque, la logique de co-paiement n'en demeure pas moins persistante. Cette réforme interroge également le cadre d'intervention des organismes complémentaires et, de ce point de vue, les ambiguïtés sont nombreuses. Si la loi vise bien à l'amélioration du contenu des contrats de santé (création de contrats "responsables"), elle ne se préoccupe que fort peu des conditions d'accès à une couverture complémentaire, conditions pourtant essentielles dans la perspective d'un désengagement de l'AMO.
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