Résumé :
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De quoi sommes-nous autorisés ? Cette question, les intervenants sociaux se la pose au quotidien quand on leur demande d'aider des individus ou des familles. Entre le sujet et les normes sociales d'une époque, une différence est toujours à maintenir. Dans des sociétés qui ont tendance de plus en plus à empiéter sur l'intimité personnelle, souvent d'ailleurs au nom de "louables intentions", les exigences individuelles s'imposent parallèlement. Nous sommes sans doute arrivés aux limites de l'individualisation, mais l'intervention excessive de la société au sein de la vie privée ne peut fonder un mode de vie collectif. Tensions et paradoxes incitent à construire une éthique et à choisir les meilleurs voies d'une transition.
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