Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG zWc1R0xS. Diffusion soumise à autorisation]. Entrer dans une maison de retraite, cela ne veut pas dire sortir de la société. Si l'on y demeure, on y meurt aussi. Y travailler ou même y faire des visites, ce n'est pas anodin. Cela induit des formes généralement inexprimées de contraintes psychiques et sociales. N'ayant souvent pas toute leur autonomie psychique, physique ou sociale, les résidents sont pris en charge par des professionnels peu armés pour prendre du recul face aux injonctions implicites liées aux "contaminations psychiques" issues des croyances populaires et des dispositifs d'enfermement ou de mise à l'écart reçus de l'histoire. La dépendance, ou la perte d'autonomie, induit de fait la nécessité de proximité et de contiguïté avec la personne âgée déficiente. Devant faire corps avec elle, l'aidant et le soignant se confrontent au risque d'une contamination possible. Les difficultés physique, psychologique et sociale à faire de l'autre l'immédiat objet de son travail deviennent également des sources de formations réactionnelles d'écarts excluant, en l'absence de possibilité symbolique à la prise de distance. Comment actualiser notre rapport humain à la dépendance et à la fin de vie en résidences retraite ? (résumé auteur).
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