Résumé :
|
Il aura fallu près de dix ans pour que les politiques de tout poil s'en convainquent. Rien ne peut se faire, en matière d'assurance maladie, contre les médecins ou en cherchant systématiquement à culpabiliser les professionnels. Après des frémissements, la loi de réforme scelle le retour de la maîtrise médicalisée des dépenses et montre un début de confiance a priori faite aux soignants, ce qui se traduit dans deux chapitres de la loi : la coordination des soins et la qualité. Cependant, cette confiance n'est ni béate, ni aveugle. Et si les professionnels comme les assurés sortent des nouvelles règles de recours aux soins, autre chapitre de la loi que l'on pourrait appeler la responsabilisation des acteurs, ils encourront des sanctions financières. Le Médecin de France passe en revue les éléments que la réforme va modifier directement ou indirectement dans l'exercice des médecins libéraux et dans leurs relations avec les patients ou avec l'assurance maladie.
|