Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS l56LyR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : L'infarctus du myocarde affecte une population active de plus en plus jeune. La reprise du travail après infarctus du myocarde reste un problème important reposant sur la connaissance des variables médicales, sociales et économiques qui l'influencent. L'objectif de cette étude est de faire le point sur la réinsertion professionnelle après infarctus du myocarde et de dégager d'éventuels facteurs prédictifs de cette reprise. Méthode : L'étude est rétrospective, basée sur un questionnaire qui a concerné le devenir professionnel de 60 patients (59 hommes et une femme) actifs de moins de 65 ans qui ont été hospitalisés pour infarctus du myocarde, sur une période de 5 ans (1989-1994), et ayant survécu à la phase d'hospitalisation initiale, un an en moyenne après l'épisode aigu. Tous les patients on été interviewés en moyenne 35 mois après leur hospitalisation. Résultats : Le taux de reprise du travail après infarctus du myocarde est de 63,3%. La majorité des patients avait une profession sédentaire avec une ancienneté de 10 ans, 85% des patients fumaient avant leur infarctus et seulement 5% d'entre eux avaient continué à fumer. L'âge inférieur à 50 ans, la topographie latérale de l'infarctus du myocarde, l'absence de séquelles, les professions requérant un haut niveau scolaire, ainsi qu'une courte durée d'hospitalisation, constituent les principaux facteurs qui contribuent à la reprise du travail. Conclusion : L'identification de ces facteurs pourrait permettre de prédire tôt le devenir du patient et contribuer à une prise en charge médicale et sociale afin de faciliter sa réinsertion professionnelle.
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