Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES B8GyR0xl. Diffusion soumise à autorisation]. La dimension biologique des phénomènes observés par les démographes peut parfois paraître déterminante voire exclusive. Dans certains cas pourtant, l'influence des comportements individuels et sociaux est décisive. Les auteurs en font ici une belle démonstration, en s'appuyant sur des séries longues de données. La proportion des naissances gémellaires n'a cessé de varier en France depuis au moins le XVIIIe siècle, sous l'influence de l'évolution de l'âge à la maternité, des guerres, de la limitation volontaire de la fécondité ou, plus récemment, de la lutte contre la stérilité. Pour ne citer que l'un des résultats remarquables livrés ici par les auteurs, les traitements médicaux destinés à favoriser les grossesse seraient responsables des deux tiers de la hausse de la gémellité enregistrée depuis une trentaine d'années, dont la proportion est passée de 0,9% à 1,5% des accouchements (Résumé d'auteur).
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