Résumé :
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[BDSP. Notice produite par MIN-SANTE Mj1gaR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Fin 2002, en France métropolitaine, 555 000 familles bénéficiaient de l'Allocation parentale d'éducation (APE), dont environ 500 000 pour le seul régime général où les trois quarts la percevaient à taux plein et plus de 60% au titre de la naissance d'un deuxième enfant, suite à la réforme intervenue en 1994. L'étude retrace l'impact de l'élargissement, en juillet 1994, de l'APE sur l'activité des femmes, et analyse les conditions de retour au travail des mères qui y ont recouru. Entre 1993 et 2002, les niveaux de qualification et les taux d'activité des femmes de 20 à 49 ans n'ont cessé de croître. La réforme de l'APE a eu toutefois un impact important sur les comportements d'activité des mères après la naissance de leur deuxième enfant, leurs taux d'activité passant de plus de 70% au début de 1994 à environ 55% en 2002. Ce sont surtout les femmes les plus jeunes et les moins qualifiées qui ont été sensibles à l'élargissement de la mesure, notamment celles qui rencontraient des difficultés sur le marché du travail. Les femmes qui ont interrompu leur activité reviennent généralement sur le marché du travail dès les trois ans de leur deuxième enfant. Peu qualifiées, elles connaissent alors un chômage élevé, mais qui n'est pas forcément plus important qu'avant la réforme. Le surcroît de difficultés qu'elles rencontrent pour leur réinsertion semble, à cet égard, davantage lié à leurs caractéristiques initiales (faible niveau de formation). Néanmoins, celles qui sont à nouveau en emploi occupent, à niveau de diplôme comparable, des postes moins qualifiés que celles qui sont restées actives. Elles ont également des conditions d'emploi moins favorables, avec davantage de temps partiels courts et "subis" et d'emplois à durée limitée.
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