Résumé :
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La formation professionnelle prend un coup de jeune. Reconstitution du puzzle qui en bouleverse le cadre et les modes d'accès. Depuis la loi Fillon sur la formation professionnelle du 4 mai dernier, et l'accord national interprofessionnel du 20 septembre 2003, rien n'est plus comme avant
ou presque. Fini l'éducation permanente, la "formation professionnelle tout au long de la vie" fait son entrée dans le Code du travail. Une vrai réforme qui donne un nouveau cadre à la formation continue des salariés, en enrichissant ses modes d'accès et en fixant de nouveaux objectifs. Avec l'idée de réduire les inégalités, puisque ce sont souvent les plus formés qui bénéficient en majorité de l'accès à la formation. Les nouvelles dispositions créent notamment un droit individuel à la formation (DIF qui peut se combiner au plan, à la période de professionnalisation, au bilan de compétences, au CIF et à la VAE), à l'initiative du salarié, mais réalisable après un contrat négocié. Sur plusieurs points, la loi offre aussi des possibilités d'adaptation via la négociation de branche ou d'entreprise. Cette réforme conduit, salariés et employeurs à en devenir des acteurs actifs. La balle est dans leur camp. La loi distingue trois types d'actions de formation et crée un nouveau temps de formation, à mi chemin entre travail et loisir. Le secteur social et médico-social pourra dorénavant privilégier des formations longues et diplômantes.
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