Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS kR0xAHSV. Diffusion soumise à autorisation]. Dans les pays en développement, le rôle joué par le secteur privé est déterminant pour améliorer la santé de l'enfant, y compris dans les couches défavorisées. Le présent article passe en revue les informations disponibles sur le recours au secteur privé et la qualité des soins assurés. Il fournit par ailleurs un cadre pour analyser l'influence de ce secteur sur les résultats sanitaires obtenus. Cette influence ne se limite pas à la prestation de services par des praticiens privés et des organisations non gouvernementales (ONG) : les pharmacies, les revendeurs de médicaments, les fournisseurs privés et les producteurs de denrées alimentaires ont eux aussi une influence sur la santé de l'enfant. De nombreux gouvernements essaient des stratégies pour faire participer le secteur privé. Le présent article analyse quelques-unes des stratégies les plus prometteuses, et laisse entendre que les responsables politiques ont du mal à s'en inspirer. Peu d'expériences ont été clairement décrites, contrôlées et évaluées. Il en ressort que, pour rendre les programmes de santé de l'enfant plus performants dans les pays en développement, il faut que les moyens d'optimiser la participation du secteur privé soient analysés de manière plus systématique, en commençant notamment par évaluer la présence et le potentiel de ce secteur, en particulier des associations professionnelles, des organisations de producteurs, des groupes communautaires et des organisations de malades.
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