Résumé :
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La probabilité d'occurrence d'un accident de criticité n'est pas nulle. Les unités de sécurité doivent conserver leurs capacités d'intervention avec des consignes adaptées aux différentes phases de l'accident. La complexité de la prise en charge d'un accident de criticité avec sa charge de travail se rencontre à différents niveaux d'organisation et de compétences. Dans le domaine médical : premières dispositions de tri et d'évacuation, puis coordination et coopération de différentes spécialités. Dans le domaine radiologique : tri, développement en urgence des dosimètres, reconstitution dosimétrique, assistance en radioprotection pour l'intervention sur l'installation, pour l'arrêt de tout risque de poursuite ou de reprise de criticité. Pour l'organisation : les exercices maintiennent l'actualisation des liaisons, des communications, des procédures et des conventions d'assistance. De plus, des thèmes opérationnels doivent être aussi mis en uvre pour permettre aux unités de sécurité d'évaluer non seulement les différents secteurs de leurs interventions, mais aussi l'adéquation de leurs moyens dans le temps et les passages de relais aux experts et aux hôpitaux. La coordination et la continuité du suivi mobilisent les unités de sécurité après la phase d'urgence et de tri, ce qui nécessite des renforts avec transmission des informations. Enfin, le maintien des compétences et des moyens doit également être assuré dans deux domaines de connaissances : celui de la reconstitution dosimétrique et celui de la recherche sur les effets à court et long terme d'une exposition neutronique.
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