Résumé :
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Notre époque exprime aussi vigoureusement son goût de la transparence qu'elle revendique le droit à l'intime. Entre la transparence et l'intime, des secrets sont tenus, des confidences bien gardées, dans le domaine privé aussi bien que professionnel. Quel est donc l'odeur du secret ? Odeur de sainteté, ou bien pestilence de la manigance ? Comme si le secret suintait par les voies silencieuses de l'odeur, malgré le grand enfermement dans l'intimité des secrétaires ancestraux ou électroniques. Partager un secret, est-ce "être au parfum" ?
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