Résumé :
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Depuis la fin des années 1990, le mouvement altermondialiste ne cesse de progresser, la contestation, même si elle rassemble des pays ou des groupes aux intérêts divergents, est désormais suffisamment structurée pour parvenir à faire échouer, comme à Cancun en septembre 2003, les grandes négociations commerciales internationales. Au fil des ans, le mouvement a vu sa doctrine évoluer, la rhétorique antimondialisation des débuts a cédé la place à un discours en fin de compte porteur d'espoir : celui de l'altermondialisation. Pour l'auteur, si les dérives graves de la libéralisation du marché des biens et des capitaux dénoncées par les altermondialistes sont indéniables, les solutions qu'ils proposent pour les résoudre sont le plus souvent marquées du sceau de l'irréalisme. Il reste toutefois convaincu, à condition qu'il se transforme radicalement, de l'importance du rôle que peut jouer le mouvement altermondialiste dans la définition de nouveaux mécanismes de régulation de l'économie internationale.
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