Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par APHPDOC VR0x2P5M. Diffusion soumise à autorisation]. Pendant longtemps le droit a sous-estimé la douleur. Il ne l'ignorait pas, mais ne la percevait que dans sa dimension violente : barbarie, cruauté, torture... Le droit était défaillant à propos de la douleur liée à la maladie, et à la souffrance. Comme la médecine, le droit était en retard. C'était l'époque de la souffrance subie comme une résultante inévitable. Ce n'est que récemment que le droit s'est inscrit dans l'objectif du traitement de la douleur. En l'état actuel, le régime normatif reste succinct et la réponse vient davantage du jeu de la responsabilité, responsabilité juridique autant que morale. (R.A.).
|