Résumé :
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L'infection par le VIH, asymptomatique, ou le syndrome d'immunodéficience acquise déclaré, sont pris en charge comme des maladies au long cours car aucun des traitements disponibles aujourd'hui n'éradique le virus de l'organisme. Les antirétroviraux sont aujourd'hui, une stratégie de prescription affinée. Mais ils exposent à des effets indésirables nombreux dont l'origine doit en général être rapportée à une toxicité sur les mitochondries. L'ubiquité du fonctionnement mitochondrial dans l'organisme explique que les effets cliniques ou biologiques observés concernent un grand nombre de fonctions de l'organisme. La prise en charge de ces manifestations, qui hypothèquent lourdement l'observance du traitement constitue désormais un défi pour l'infectiologue. Les hépatites C et B, aujourd'hui pleinement reconnues comme des facteurs majeurs de comorbidité et de surmortalité chez les patients infectés par le VIH, dont l'espérance de vie à considérablement augmenté depuis l'avènement des trithérapies en 1996, défient les cliniciens : comment gérer les associations de traitement ? La complexité des traitements antirétroviraux et leur toxicité à long terme expliquent l'intérêt porté à l'immunothérapie dans un contexte où, de plus, l'absence de possibilité d'obtenir une éradication virale totale justifie l'intérêt porté à toute stratégie permettant d'optimiser l'équilibre immunovirologique. Des progrès en ce sens sont vivement attendus
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