Résumé :
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Classé par l'OMS au premier rang mondial, le système de santé français comporte une faille. Le secteur de la périnatalité semble mal en point. La sécurité des mères et des enfants serait moins bien assurée qu'ailleurs, et de nombreuses maternités sont aujourd'hui encore en activité alors qu'elles ne respectent pas les décrets de 1998. Proximité et sécurité : il n'y a pas le choix. Crise démographique, des vocations, judiciaire, crise de la répartition territoriale, crise financière, organisationnelle et réglementaire, crise des sexes
Les professionnels médicaux du secteur se plaignent des difficultés qui gênent leur quotidien. La remise en cause semble pourtant l'issue à certains de leurs problèmes. Les 270 millions d'euros promis par Philippe Douste-Blazy dans le cadre de son "plan Périnatalité 2005-2007" suffiront-ils à calmer les rancoeurs des professionnels de la naissance et à ralentir la crise de vocation ? Augmentation de la natalité et de la prématurité, problèmes de recrutement des professionnels s'accompagnant de fermetures de lits dans les services de néonatologie : naître en France aujourd'hui relève parfois du parcours du combattant. Coup de projecteur sur une situation critique. Pourtant les maternités de niveau III disposent d'équipements de réanimation sophistiqués et coûteux. Le point sur ces dispositifs et les modes de gestion par les ingénieurs biomédicaux. En dix ans, le nombre de prématurés a augmenté de 20%. Ce qui porte à 7% des 800 000 naissances annuelles d'enfants nés avant terme. Pour assurer à ces bébés le meilleur avenir possible, les fabricants d'équipements de réanimation néonatale tentent d'innover dans un contexte extrêmement contraignant.
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