Résumé :
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L'espérance de vie est passée en un siècle de 47 à 79 % ans. Dès maintenant les plus de 60 ans représentent 21% de la population, les plus de 75 ans, 8% et les plus de 85 ans 2,5%. Mais certaines personnes plus fragiles, atteint de multi pathologies, nécessite une prise en charge globale, adapté ou pluridisciplinaire, dans le respect des règles éthiques. Du fait de l'aggravation de ces pathologies et de la dépendance qu'elles induisent, les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes peuvent être une étape de la vie pour certains de nos aînés. C'est pourquoi la qualité de vie et des soins dans ces structures constitue pour nous une priorité. Cette qualité n'est certes pas une préoccupation nouvelle pour les professionnels concernés mais depuis 1999, tous les établissements sont appelés à entrer dans une démarche d'amélioration continue de la qualité. Celle-ci centrée sur les résidents, s'appuie sur le projet d'établissement définissant les principes d'amélioration de la qualité des prestations offertes, des projets de vie et de soins. Le médecin coordonnateur est un acteur essentiel dans ce dispositif. Il a essentiellement un rôle de conseil et d'organisation des soins au sein de l'établissement. La complexité des problèmes rencontrés, la multiplicité des acteurs concernés et la spécificité des pathologies gériatriques nécessitent de définir des référentiels de bonnes pratiques communs à tous les acteurs. C'est dans cet objectif, que la DGAS et la DGS ont élaboré des recommandations afin d'aider les professionnels à améliorer leurs pratiques gériatriques. Une version de ce document est disponible sur le site Internet du ministère de la santé à l'adresse suivante : http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/alzheimerpresse/ehpad.pdf
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