Résumé :
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Fin du plan Cancer, publication des seuils d'activité minimale : la cancérologie négocie cette année un virage crucial. Qui ne laisse personne indifférent dans le monde de la santé, tant il est vrai que cette discipline est devenue un modèle de prise en charge et de décloisonnement. Selon les études d'impact de l'Institut national du cancer (Inca), que s'est procurées Décision Santé, la mise en place des seuils d'activité minimale en cancérologie, dès juin 2008, touchera un nombre non négligeable d'établissements. Beaucoup ont déjà anticipé les futures réorganisations. Pour Dominique Maraninchi dans son entretien : "Il n'y aura pas d'impacts majeurs pour les établissements". Le dispositif d'autorisation impose aux établissements, tous secteurs confondus, de revoir leur stratégie en matière de prise en charge du cancer. Pour obtenir l'autorisation de traiter des malades du cancer, tous les établissements publics et privés devront avoir mis sur pied, d'ici 2010, un dispositif complet d'annonce centré sur le patient. Les pères fondateurs des centres de lutte contre le cancer avaient, dès le début du XXe siècle, théorisé et mis en application les grands concepts d'une meilleure prise en charge du patient. Dès l'origine, la pluridisciplinarité était au cur du fonctionnement des centres. L'Institut national du cancer vient de lancer un nouvel appel à projets vers les cancéropôles. Objectif : la définition de leur stratégie scientifique pour les années 2007-2010. A la clé, une enveloppe "minimum" de 24 millions d'euros. Sept neuropôles seront créés cette année.
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