Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS nkR0xqHF. Diffusion soumise à autorisation]. La notion de la densité énergétique (DE) est issue des efforts pour comprendre les différences de pouvoir satiétogène de différents aliments. La DE d'un aliment correspond à sa charge énergétique par unité de poids (ou de volume). On peut définir la DE d'un repas ou de l'alimentation globale selon le même principe (énergie/poids), cependant le rôle des liquides est difficile à prendre en compte. Un aliment de forte DE apporte beaucoup d'énergie sous un petit volume et est donc relativement peu rassasiant ; inversement un aliment de faible DE apporte peu d'énergie sous un grand volume qui remplit bien l'estomac : il est donc plus rassasiant. À court terme, la ration énergétique d'un repas ou d'une journée est corrélée de façon très étroite avec la DE des aliments consommés au repas ou ce jour-là. À plus long terme, la corrélation devient plus floue. Les résultats d'études transversales ne concordent pas quant à l'existence d'une relation entre la DE de l'alimentation habituelle et la corpulence. Plusieurs ne rapportent pas de corrélation, peut-être à cause de difficultés méthodologiques (sous-déclaration) ou à cause de mécanismes de compensation qui interviennent dans la régulation du bilan d'énergie. Cependant plusieurs indications obtenues soit en laboratoire soit en milieu naturel suggèrent que la surcharge pondérale puisse être associée à une alimentation de forte DE. De très récentes études montrent que les conseils donnés pour faire diminuer la DE de l'alimentation chez des sujets au régime permettent de favoriser une perte de poids à moyen terme (quelques mois). Ces conseils sont essentiellement de deux ordres : limiter les apports en lipides et augmenter la consommation de fruits et légumes. Il n'y a donc rien de bien nouveau dans cette approche, sinon de savoir que l'on peut effectivement manger plus (en volume) tout en ingérant moins d'énergie.
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