Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS G87kR0x8. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Évaluer les effets des taxes alimentaires et des subventions sur l'alimentation, le poids corporel et la santé au travers d'une analyse systématique de la littérature. Méthodes Il a été procédé à une recherche de la littérature en langue anglaise et des ressources en ligne en matière d'études empiriques et de modélisation sur les effets des subventions monétaires ou des taxes prélevées sur des produits alimentaires spécifiques sur les habitudes de consommation, le poids corporel et les maladies chroniques. Les études empiriques traitaient d'une taxe réelle, alors que les études de modélisation envisageaient les résultats d'une taxe ou d'une subvention hypothétique. Résultats Vingt-quatre études présentaient les critères l'inclusion. Treize provenaient de littérature revue par des pairs et onze de publications en ligne, Il a été dénombré 8 études empiriques et 16 études de modélisation. Neuf études évaluaient uniquement l'impact des taxes à la consommation alimentaire, cinq, la consommation et le poids corporel, quatre, la consommation et les maladies et six, le seul poids corporel. En général, les taxes et les subventions ont influé sur la consommation dans la direction désirée, les taxes majeures étant associées avec les changements les plus significatifs sur la consommation, le poids corporel et l'incidence de maladies. Cependant, les études axées sur un produit alimentaire ou un nutriment unique peuvent avoir surestimé l'impact des taxes dans la mesure où elles ne prennent pas en considération le déplacement de la consommation vers d'autres aliments. La qualité des éléments probants était généralement basse. Les études ont pratiquement, toutes été conduites dans des pays à revenu élevé. Conclusion Les taxes alimentaires et les subventions ont le potentiel de contribuer à des schémas de consommation sains au niveau de la population. Cependant, les éléments probants dont nous disposons actuellement sont généralement de basse qualité et l'évaluation empirique des taxes existantes est une priorité de recherche, de même que la recherche liée à l'efficacité et à l'impact différentiel des taxes alimentaires dans les pays en développement.
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