Résumé :
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La qualité de l'air intérieur (QAI) de bâtiments sur des sites dont les sols et/ou les eaux souterraines sont pollués par des composés volatils ou semi-volatils peut être dégradée par d'éventuelles remontées de vapeurs en provenance de ces milieux environnementaux. Dans le cas des sites d'anciennes usines à gaz (AUG), les composés jugés concernés sont les BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène, xylènes), 8 des 16 hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) classiquement étudiés, ainsi que le phénol et l'acide cyanhydrique dans une moindre mesure. Face à la plausibilité du phénomène d'intrusion de vapeur, et conformément aux actuelles recommandations du ministère de l'Écologie, des mesures de qualité de l'air intérieur et extérieur, à des fins d'informations complémentaires ont été réalisées sur un panel de 14 sites d'AUG reconvertis en sites tertiaires, à deux reprises (hiver/été 2010) et à l'aide de plusieurs dispositifs d'échantillonnage d'air en parallèle. Les teneurs (maximales considérées) ne permettent néanmoins pas d'affirmer que l'air intérieur est dégradé au sens de la méthodologie nationale de gestion des sites et sols potentiellement pollués. Ainsi, aucun excès de risque sanitaire lié à l'exposition à un éventuel phénomène d'intrusion de vapeur ne pouvant être exclu par ailleurs, du fait du caractère ubiquiste de certains composés n'est à prévoir pour les occupants des sites.
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