Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS WR0x2tV9. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs Déterminer les conditions de manipulation des cytostatiques des personnels d'un CHU algérien, mesurer l'indice de contact cytotoxique (ICC), recueillir les symptômes liés à l'exposition. Méthodes Vingt-quatre soignants préparant des cytostatiques ont bénéficié d'un questionnaire inspiré de celui publié par l'INRS et l'ICC a été calculé, pour chaque agent. Le niveau 1 (ICC3) une reconstitution centralisée. Résultats Huit hommes et 16 femmes, d'âge moyen 37,4 ans, travaillant dans quatre services depuis en moyenne huit+/-trois années, présentaient une symptomatologie de type irritatif ou allergique (50%) mais aussi des céphalées (58%), vertiges (25%), goût métallique dans la bouche (25%). Dans la descendance, on notait deux malformations congénitales, une ostéogenèse imparfaite et une cataracte congénitale. L'ICC calculé sur une semaine, était supérieur à 1 pour six des huit agents d'hématologie, deux sur trois en gynécologie et toujours inférieur à 1 en pédiatrie. Les moyens de protection étaient modestes : pas de sur-blouse, mais des blouses à manches courtes, 15/24 portaient des gants dont neuf de façon irrégulière, 15/24 jamais de masque et 21/24 jamais de lunettes. Il n'existait aucune hotte à flux laminaire. Huit/vingt-quatre agents affirmaient avoir eu au moins une projection de cytostatiques (quatre au visage, sept aux avant-bras), deux/vingt-quatre avaient bénéficié d'une formation. Conclusion La médecine du travail propose une formation des personnels aux techniques de manipulation, la dotation d'une hotte dans les deux services le plus exposés et une surveillance bisannuelle des agents concernés.
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