Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS HpC97R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif : Faire partie d'un groupe minoritaire peut être lié à une moins bonne santé perçue. L'objectif de cette analyse est de déterminer s'il existe des différences au niveau de la santé perçue entre la minorité francophone et la majorité anglophone du Nouveau-Brunswick, la seule province officiellement bilingue au Canada. Méthodes : Les données des quatre premiers cycles de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (2001 à 2007) ont été obtenues pour 17 729 résidents du Nouveau-Brunswick. Les chances de rapporter une bonne santé chez les francophones et les anglophones ont été comparées en utilisant des rapports de côtes prenant en considération les variables âge, comportements liés à la santé, facteurs sociodémographiques, et conditions médicales. Résultats : Dans les modèles finaux, les hommes et femmes francophones étaient moins enclins que les anglophones à rapporter une bonne santé, mais ces différences n'étaient pas statistiquement significatives (rapport de côtes, intervalle de confiance à 95% : 0,88,0,61-1,26 ; 0,71,0,49-1,04, chez les hommes et les femmes, respectivement). Conclusion : Cette étude suggère que le statut de francophone en situation minoritaire au Nouveau-Brunswick n'est pas lié à une différence statistiquement significative de la santé perçue.
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