Résumé :
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Trois ans après le naufrage de l'Erika, celui du Prestige ne cesse de provoquer l'indignation : la société civile, les politiques et bien entendu les environnementalistes posent d'une seule et même voix la question qui demeure d'actualité trente cinq ans après la catastrophe du Torrey Canyon en 1967. Comment est-il possible, de nos jours, de laisser naviguer ces bateaux qualifiés de poubelles ne présentant, à priori, aucune garantie de sécurité ? Au nom de la logique économique peut-on justifier la spoliation des ressources naturelles ? Les pavillons de complaisance sont alors mis en cause, de même que le manque de scrupule des armateurs ou des producteurs de fioul lourd. Plutôt que de mettre en exergue "l'impératif de responsabilisation" qui demeure une source importante de réflexion, la présente chronique examine les mesures prises au niveau communautaire pour renforcer le contrôle de la sécurité maritime.
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