Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xP96Tr. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Evaluer la sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive positive de la stratégie OMS fondée sur l'utilisation d'un seuil épidémique pour détecter les épidémies de méningite à méningocoque en Afrique subsaharienne, et estimer l'impact de cette stratégie sur une épidémie au niveau du district. Méthodes Les données sur les cas de méningite à méningocoque au niveau du district ont été recueillies une fois par semaine auprès des ministères de la santé, des bureaux régionaux de l'OMS, des bureaux de l'OMS dans les pays et des organisations non gouvernementales, dans les pays où des épidémies de méningite à méningocoque ont sévi en 1997. Une épidémie était définie par un taux d'atteinte cumulé au niveau du district d'au moins 100 cas pour 100 000 habitants de janvier à mai, pendant la période de risque épidémique. La sensibilité, la spécificité et la valeur prédictive positive du seuil utilisé par l'OMS ont été calculées, et on a comparé les courbes de sensibilité en fonction de la valeur (1-spécificité) pour différentes valeurs du seuil et d'autres définitions de l'épidémie. L'impact de la stratégie OMS sur une épidémie survenue dans un district a été estimé par comparaison entre le nombre de cas épidémiques et le nombre estimé de cas évités grâce à la vaccination. Résultats L'analyse a porté sur 48 198 cas rapportés dans 174 districts du Bénin, du Burkina Faso, de Gambie, du Ghana, du Mali, du Niger et du Togo. Ces cas représentaient 80,3% des cas rapportés par l'Afrique à l'OMS pendant la période épidémique de 1997. Les districts comptaient entre 10 298 et 573 908 habitants. Le seuil épidemique a été franchi pendant deux semaines consécutives dans 69 districts (39,7%) et 66 districts (37,9%) ont été touchés par une épidémie. (...)
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