Résumé :
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En France, la valorisation des emballages ménagers s'est construite à partir d'une interdépendance de fait. La gestion de l'avant et de l'après "geste de tri" concerne de nombreux acteurs de poids économique et institutionnel différents, tous rassemblés autour du "point vert" : 60 millions de Français, 9 400 industriels adhérents issus de la grande consommation, des biens d'équipement de la maison et de la distribution, plus de 36000 communes et leurs regroupements territoriaux, les industriels produisant et utilisant du verre, de l'acier, de l'aluminium, des papiers-cartons et des plastiques, les associations de consommateurs et de protection de l'environnement, avec le soutien et l'agrément de l'Etat (Eco-emballage est une société privée agréée par 5 ministères). Pour éviter aux emballages ménagers de se dégrader en déchets polluants, Eco-emballages a mis en place et anime un programme. Depuis 1993, le développement de la collecte sélective, du tri et du recyclage est géré dans une optique d'évolution raisonnée et de coûts maîtrisés. Cette voie nouvelle de gestion des emballages ménagers favorise la modernisation de l'ensemble de l'élimination des ordures ménagères et alimente la réflexion sur la recherche d'un équilibre entre écologie et économie pour la gestion d'un produit en fin de vie. Sur la lancée des années 90, les années 2000 seront sans contestation placées sous le signe de la collecte, du tri et du recyclage. (adapté du texte).
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