Résumé :
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Cette étude évalue les pratiques de pharmacovigilance dans l'ensemble hospitalier militaire parisien, d'une part, à l'aide des notifications d'effets indésirables archivées de 1989 à 1999 et, d'autre part, grâce à la mise en place d'un questionnaire adressé aux praticiens. Cette évaluation retrouve un nombre d'effets indésirables médicamenteux de 0,10=0,009 cas par praticien et par an, ce qui semble indiquer une sous-notification importante. L'analyse des causes de sous-notification met en évidence une faible sensibilisation du corps médical à la pharmacovigilance et une collaboration insuffisante avec les Centres régionaux de pharmacovigilance. Différentes mesures, qui pourraient être coordonnées par un observatoire de pharmacovigilance commun aux trois hôpitaux de l'ensemble hospitalier militaire parisien, sont proposées afin de permettre le développement de cette activité médicale. (R.A.).
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