Résumé :
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Il y a un an, les premiers états généraux de la psychiatrie réunissaient des milliers de professionnels qui s'alarmaient de l'état de la discipline, des moyens des institutions et de la diminution du nombre de psychiatres en exercice. Depuis, les rapports se sont multipliés sans que des décisions répondent à un risque de déclin. La psychjatrie d'aujourd'hui offre le contraste d'un enrichissement de des pratiques et d'un appauvrissement de sa pensée. Les soins, auprès des enfants comme des adultes se sont vérouillés, la psychiatrie est sous l'emprise conjuguée de trois facteurs d'une puissance grandissante : un marché pharmaceutique aux moyens gigantesques, une fétichisation comptable des "dépenses de santé", réduisant les soins à des protocoles élémentaires, et ce qu'il faut bien appeler le scientisme de médecins et de psychologues à l'origine d'une schématisation comportementale des tableaux psychopathologiques.
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