Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG AR0xmGtZ. Diffusion soumise à autorisation]. Le peu d'intérêt accordé aux travaux de gériatrie sur le terrain ne laisse pas imaginer la passion dont se prennent les Français du début du siècle pour toutes les théories et toutes les expériences qui se proposent de dévoiler les ressorts profonds du vieillissement et de les combattre. Il est frappant de voir que cet engouement a traversé presque toutes les couches de la société. Certains des ouvrages dont parle l'auteur étaient signés par les savants les plus titrés du monde médical (Metchnikoff, Voronoff) ; ils s'adressaient à un cercle restreint, initié au concept de la biologie, et leur contenu était diffusé dans la presse spécialisée. D'autres, souvent écrits également par des médecins (Lorand, Frumusan), concernent un public moins averti, assez fortuné, et prêt à tout tenter pour ne pas vieillir. Certains, enfin, ont eu une audience jusque dans les milieux populaires (Bogomoletz), dont les aspirations et les conduites commencent à prendre en compte les promesses d'un vieillissement différé ou différent (extrait de l'introduction).
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