Résumé :
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Des enfants psychotiques ou dysharmoniques pris en charge par un Institut de Rééducation suite à une décision de la CDES ? Telle est la question fondamentale de ce travail. Aujourd'hui, l'IR Le Genévrier est confronté à une modification sensible des troubles présentés par les enfants qui lui sont adressés. Cette évolution légitimée par les textes d'une part, impulsée par la demande des hôpitaux de jour et confirmée par la réalité des autres IR d'autre part, est liée à un ensemble de facteurs convergents générés par la société telle la place de la maladie mentale, celle du handicap... Face à ce mouvement structurel, l'Institut de Rééducation doit repenser son projet et ses formes de prise en charge. En effet, il ne peut offrir le même type de prestations à des enfants présentant des troubles du comportement et structurés sur le mode du passage à l'acte et de l'agressivité, qu'à des enfants psychotiques ou dysharmoniques s'exprimant par le refus du contact, les stéréotypies, les raptus d'angoisse... Pour continuer à répondre à sa mission, il lui faut inventer de nouvelles réponses adaptées aux besoins spécifiques de ces enfants, réponses institutionnelles certes, mais également réponses partenariales avec les institutions locales des secteurs sanitaire et médico-social. C'est ainsi que le décloisonnement et le travail en réseau deviendront réalité.
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